Lever le bras devient pénible. Enfiler une veste aussi. Ça surprend souvent. Au début, on pense à une fatigue passagère. Et puis, la douleur s’installe. Elle revient la nuit, gêne chaque geste, fait grimacer sans prévenir. Vous avez tenté la crème, le repos, la kiné rapide. Mais rien ne tient. Alors, quoi faire pour vraiment soulager une tendinite liée au conflit sous-acromial ? On fait le point, sans détour.
Miser sur une rééducation qui libère vraiment l’articulation
Quand l’épaule commence à coincer, on pense d’abord à un faux mouvement. On laisse passer. Mais la douleur revient. Et là, on comprend que ce n’est pas juste passager. Dans le cas d’un conflit sous-acromial, le tendon frotte, s’irrite, et finit par s’enflammer. Une tendinite de l’épaule s’installe. Et sans prise en charge ciblée, elle peut traîner des mois. Parfois, même des années.
La rééducation reste la première clé. Pas celle qu’on bâcle en deux séances. Mais un vrai travail en profondeur. Avec des exercices adaptés, centrés sur la mobilité et l’alignement. L’Unité Ostéo-Articulaire (UOA) de Bordeaux, dirigée par des spécialistes comme le Dr Agout ou le Dr Lavignac, en parle clairement : on ne soigne pas une tendinite chronique sans réaligner toute l’épaule. Et franchement, on sent vite la différence quand c’est bien fait.
Calmer l’inflammation avec un vrai coup de pouce ciblé
Parfois, malgré les efforts, l’inflammation reste. On continue la kiné, on applique du froid, on prend quelques cachets. Mais la douleur revient. Surtout la nuit. Elle empêche de bouger, elle réveille au moindre geste. Dans ces cas-là, une solution simple peut tout changer : l’infiltration sous-acromiale.
Ce geste ne règle pas tout. Mais il permet souvent de calmer le feu. Une piqûre bien placée dans la zone du frottement, et le tendon peut enfin respirer. Le but n’est pas de masquer. C’est d’offrir à l’épaule le bon terrain pour guérir. Et surtout, permettre à la rééducation de reprendre sans douleur. Beaucoup hésitent. Pourtant, c’est rapide, précis, et souvent très efficace quand c’est bien encadré.
Envisager une chirurgie légère si rien n’y fait
On n’y pense pas au début. On repousse l’idée. On espère que ça va passer. Mais parfois, malgré les soins, malgré la patience, la douleur s’installe. Et là, il faut l’envisager : une intervention. Pas une grosse opération. Juste une arthroscopie ciblée pour dégager le tendon et supprimer la zone de conflit.
Cette option n’arrive qu’en dernier recours. Et toujours après un bilan sérieux, avec un chirurgien de l’épaule. À Bordeaux, cette décision se prend à plusieurs. Avec écoute, clarté, et une vraie projection dans l’après. Et pour cause, le but, ce n’est pas l’intervention en soi. C’est de retrouver un mouvement fluide, naturel. Et de reprendre les gestes simples, sans grimacer.