Cheveux qui tombent par poignées, cuir chevelu clairsemé, reflet qui dérange : la chute capillaire finit souvent par peser sur le moral. Pourtant, certaines approches médicales permettent de ralentir le processus, sans passer par la case greffe dès le départ. Les injections de PRP pour les cheveux suscitent un intérêt croissant, notamment pour leur méthode naturelle et leur action ciblée. Faut-il s’y intéresser ? Voici ce qu’il faut vraiment savoir avant de se lancer.
Un traitement naturel qui stimule les cheveux de l’intérieur
Chute de cheveux diffuse, cheveux qui s’affinent, ou densité en berne : ces signes peuvent alerter. Dans ce cas, les injections de PRP représentent une option douce, peu invasive, et déjà proposée par des structures comme l’Institut Asclepios. Cette technique utilise votre propre sang pour réactiver les bulbes capillaires et booster la croissance.
Le traitement commence par un prélèvement sanguin, suivi d’une centrifugation rapide qui isole le plasma riche en plaquettes. Ce concentré, injecté dans le cuir chevelu, apporte un effet revitalisant profond. L’intervention ne dure qu’environ trente minutes et s’effectue sans anesthésie. Un petit inconfort peut survenir, mais il reste très supportable.
À qui s’adresse le PRP capillaire et pourquoi l’envisager
Ce soin s’adresse particulièrement aux personnes touchées par une alopécie androgénétique. Pour être efficace, il doit intervenir tant que des cheveux sont encore présents. Le PRP ne repousse pas les cheveux disparus, mais améliore visiblement leur densité et leur texture.
Hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, beaucoup recherchent une alternative naturelle à des traitements plus lourds. Le PRP ralentit la chute, améliore l’épaisseur des cheveux existants et peut même prolonger la durée de vie des greffons après une greffe capillaire. Il vient souvent en complément des greffes FUE, pour maximiser les résultats dans le temps.
Quel tarif prévoir, et combien de séances faut-il envisager ?
Le protocole conseillé comprend trois premières séances, espacées d’un mois. Par la suite, deux entretiens par an suffisent à maintenir les résultats. Chaque personne reste unique, mais ce rythme convient dans la majorité des cas.
Les tarifs varient en fonction du nombre de séances choisies. À titre indicatif, une séance coûte environ 250 euros, mais un forfait de trois revient souvent à 700 euros. Pour un plan plus complet de cinq injections, le tarif peut avoisiner 990 euros. Ces prix incluent l’acte médical, le matériel, et le suivi personnalisé proposé sur place.
